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Bon à savoir

On aime autant vous prévenir.
État d'esprit, sécurité, voici quelques bricoles à savoir avant de partir.

La vie en refuge

selon Explore Aventure

Quelques règles simples à connaitre pour vos premières nuits en refuge avec nous.

 

On arrive tôt

 

Vous l’aurez compris, un refuge n’est pas un hôtel. De manière générale on y dîne tôt (souvent vers 19h), et on se couche souvent avec les poules… Enfin vous avez compris, on ne dort pas vraiment avec elles mais plutôt comme elles !

C’est pourquoi, votre guide Explore Aventure se débrouillera pour organiser la journée de randonnée en fonction du niveau de chacun et du temps de parcours prévu, afin de profiter au mieux du repos au refuge.

 

On range son matériel

 

On ne marche dans un refuge avec ses chaussures de randonnée, encore moins avec ses crampons aux pieds ! Les refuges sont, pour la plupart, équipés de salles pour déposer son sac à dos et ses chaussures. Des sabots en caoutchouc ou des crocs, rangés par paire, sont mis à disposition. N’hésitez pas à vous mettre à l’aise ! Même s’il ne reste plus qu’une pointure 46, libérer ses pieds, cela fait toujours du bien. 

 

On se douche… avec modération

 

L’eau est une denrée plus que rare dans les refuges. Quand des douches, froides ou chaudes, sont mises à disposition, on essaie donc d’y passer le moins de temps possible et de ne pas laisser couler l’eau pendant qu’on se savonne. Quand la douche n’est pas disponible, se laver le visage et le corps avec un gant de toilette avant d’enfiler des vêtements propres offre déjà une sensation de fraîcheur (et de bien-être olfactif pour les autres occupants).

 

On prête main forte

 

En refuge, nous ne sommes plus des consommateurs mais des consom-acteurs. Même si le gardien vient vous servir à table, on rassemble les couverts à la fin du repas, on débarrasse et on nettoie sa table. Dans le dortoir ou la chambre, on plie sa couverture de lit, et on laisse l’endroit propre.

 

On se prépare pour la nuit

 

Désormais, les refuges proposent presque systématiquement des couettes ou des couvertures. Cela dispense de trimballer son sac de couchage mais il faudra, en revanche, vous munir d’un sac à viande. Quand vous pénétrez dans le dortoir à votre arrivée, disposez vos affaires pour dormir près de votre couche. Cela vous évitera de farfouiller au fond de votre sac pour trouver vos lunettes ou un livre quand tout le monde dort déjà. Et pour respecter le paisible sommeil de vos compagnons, placez votre frontale en mode "lumière rouge".

On n’oublie pas de prendre  de l’espèce

 

Tous nos séjours prennent en charge la pension complète… sauf les boissons et autres dépenses annexes précisé dans votre programme.

À l’heure ou le monde est connecté à internet, les refuges n’ont pas forcément de terminal de paiement pour CB. Alors si vous souhaitez vous faire plaisir ou faire plaisir à votre guide en achetant une bouteille ou autre boisson, prévoyez suffisamment d’espèces.

Pour les refuges de nos séjours à l’étranger, nous vous précisons les détails spécifiques pour chaque pays dans votre programme.

 

On redescend ses déchets

 

Le refuge est souvent perché en altitude, loin de tout accès. Alors de grâce, ce qui arrivé avec vous repart avec vous ! En d’autres termes, si vous grignotez une barre de céréales, l’enveloppe plastique (qui ne dépasse pas 2 grammes) pourra parfaitement tenir dans un coin de votre sac jusqu’à la fin du séjour.

 

On respecte les autres voyageurs

 

C’est la vie en communauté, tout simplement. Et comme on partage souvent le dortoir, on parle doucement après le dîner, ou le matin si on se lève avant les autres.

 

On ne gaspille pas

 

Après une bonne journée à marcher, la faim se fait sentir et, en général, les plats sont généreux dans les refuges. Pour autant, n’ayez pas les yeux plus gros que le ventre. Faites-vous plaisir en dégustant les bons plats proposés, mais essayez de finir ce que vous avez pris : la tranche de pain, le dessert, le plat de pâtes à la bolo… Bref, sachez que la nourriture est souvent montée à pied, à dos de mule, ou parfois en hélicoptère, alors ne gaspillez pas !

 

On fait attention à l’environnement

 

C’est toujours bien de le rappeler : même ci certaines publicités montrent des marmottes manger du chocolat, ce n’est pas la peine de leur donner à manger quoique ce soit. Les animaux de la montagne se débrouillent très bien sans nous.

Ne cherchez pas à faire un selfie mémorable avec un bouquetin en vous en approchant à tout prix.

Easy !

Le bivouac

selon Explore Aventure
Un art de dormir sous la voûte céleste

 

Le bivouac, c'est comme une parenthèse naturelle dans nos vies frénétiques. Planter sa tente quelque part dans la nature, loin des commodités modernes, et apprécier l’essentiel pourrai paraître simple et facile au premier abord, mais cela demande une certaine démarche dans la tête ! Pas de grands équipements, juste l'indispensable dans un sac à dos, et oser dormir sous un toit éphémère souvent loin de la civilisation…

Partir bivouaquer avec l’équipe d’Explore Aventure sera l’occasion de partager un moment hors du temps avec, comme oreiller, l’arrivée du crépuscule et de son balai d’étoiles au-dessus des sommets, puis le retour du soleil au petit matin et l’impression d’avoir vécu une nuit unique.

La pratique du bivouac consiste donc à porter avec soi le (strict) nécessaire, pour passer une nuit à l’extérieur en autonomie. C’est à dire de quoi manger, et dormir. À chacun d’évaluer son niveau de confort exigé, en gardant à l’esprit qu’il faudra porter l’ensemble sur son dos !

 

Bien préparer son bivouac

 

Le poids devient donc l’ennemi : gardez à l’esprit qu’il faudra trouver le juste milieu entre minimalisme et confort.

Un bivouac au pied des falaises du Wadi Rum en Jordanie n’a rien à voir avec un bivouac au sommet des 4 têtes à 2360m d’altitude face au Mont-Blanc. Alors voici quelques conseils :

 

Bien dormir

 

Le sac de couchage : il doit être léger et chaud. Préférez un sac de couchage garantissant un confort à 5°C pour un bivouac en altitude jusqu’à 2500m en été. Au-delà, vous devrez, au contraire, opter pour un sac en duvet, plus performant avec une température de confort à -5°C entre juin et septembre. Là-haut, à partir de cette altitude, ça peut geler tous les mois de l’année !

Le matelas aura une importance prépondérante pour ne pas laisser la fraîcheur du sol vous refroidir le dos. Le drap de sac, aussi appelé « sac à viande » augmente le confort thermique dans le sac de couchage de 1 à 2°C. Le sac de couchage vous protège de la fraîcheur, et évite que la chaleur corporelle ne s’évacue par le dessus, mais côté sol, votre poids écrase les caissons isolants du sac de couchage : seul le matelas pourra vous éviter la déperdition de chaleur ou la remontée de fraîcheur !

La tente, aussi légère soit elle, permettra de vous garder au sec et d’éviter le petit vent frais du matin.

Prenez une vraie couverture de survie réutilisable, elle sera plus performante que les jetables elle pourra être utilisée pour vous protéger de l’humidité du sol, voire de la pluie durant la nuit.

Bien manger

 

Nous vous bichonnerons avec nos petites surprises gustatives lors des séjours bivouac, mais si vous partez seul, privilégiez plutôt les lyophilisés qui restent le meilleur rapport poids/calories. Prévoyez une popote légère et un réchaud type « Jetboil ».

 

Bien s’hydrater

 

Prévoyez une poche souple vide pour stocker l’eau. Vous pourrez la remplir avant l’arrivée au bivouac. Sinon, il est possible de faire bouillir l’eau de certains ruisseaux ou la neige des névés. Pensez juste qu’il n’est vraiment pas conseillé de boire de l’eau de ruisseau qui se trouve à proximité d’alpages fréquentés par les animaux, vous risquez un vrai séisme dans l’estomac et les intestins… Munissez-vous de pastilles de purification d’eau type micro-pure.

 

Bien protéger ses affaires

 

L’humidité arrive avec la fraîcheur de la soirée. Pensez à mettre vos rechanges, doudounes et autres chaussettes dans des sacs étanches. Moins cher et très efficace : le sac poubelle ! En compartimentant vos effets personnels, vous vous donnez toutes les chances de rester au sec. 

Petite astuce pour retrouver des vêtements chauds et secs au petit matin : pensez à mettre les chaussettes, tee-shirt, voire pantalon de randonnée dans le sac de couchage, pour les garder au chaud pendant la nuit !

 

Ça va toujours ?

La santé en voyage

selon Explore Aventure

Vous ne savez pas quel vaccin faire ou hésitez sur les médicaments à prendre avant de partir...

Pas de panique ! On va tout vous dire.

Jacques, médecin urgentiste et guide en montagne fait partie de notre équipe. Il est spécialiste des pathologies de hautes altitudes et des expéditions lointaines, il vous conseille ici. La publication d'informations épidémiologiques par différentes sources de références (Ministère des Affaires Étrangères, Institut Pasteur,...), nous amène à des mises à jour régulières en fonction de notre estimation du risque pour le voyageur.

Petit prologue au voyage

Jusqu'à la fin du 19e siècle, les voyageurs aventuriers revenaient malades (ou ne revenaient pas) de leurs lointaines expéditions. À la fin du 20e siècle est née : la médecine des voyages ! C’est une médecine d’information (donc de prévention) vis à vis du voyageur sur les risques pour sa santé, en fonction de sa destination, de son itinéraire, mais aussi de la saison, de la durée et de la difficulté du voyage. Le nouveau millénaire est là, et en ce début de siècle, internet, les téléphones portables et les communications par satellites ont révolutionné la médecine et les secours à travers le monde.

Notre connaissance des « mondes lointains » s’enrichit chaque jour des récits de voyageurs et spécialistes en tous genres. Nous allons nous concentrer ici sur certains fondamentaux de sécurité avant, pendant et au retour de voyages proches ou lointains.

Avant le voyage

 

Un contrat d’assistance et d’assurance, indispensable !

Quelle que soit sa destination, le voyageur aura souscrit un contrat d’assistance et d’assurance, dont il aura vérifié scrupuleusement les clauses d’exclusion et le montant des frais remboursables en tenant compte du prix des frais pharmaceutiques mais surtout médicochirurgicaux dans le pays visité. Les références (téléphone de la compagnie, n° du contrat) devront être facilement accessibles. Avec votre accord, le guide qui encadre le séjour, pourra conserver votre fiche d’information durant le séjour.

Explore Aventure se tient à votre disposition pour vous proposer une assurance voyage (damien@explore-aventure.com).

Un petit tour chez le médecin

Une consultation médicale peut être faite par un médecin généraliste. C'est au cours de cette consultation que sera décidée l'opportunité des vaccinations et des prescriptions nécessaires. Les informations et conseils que nous allons donner ne doivent, en aucun cas, la remplacer.

Quelles vaccinations faire ?

Le calendrier vaccinal doit tenir compte de l’obligation administrative qui protège autant le pays hôte que le voyageur du risque réellement encouru. Le carnet international (où doivent être portées toutes les vaccinations, même non obligatoires) permet de savoir si le voyageur est protégé pour le voyage projeté et lui évitera des rappels inutiles.

La vaccination contre la fièvre jaune

À l'arrivée dans la majorité des pays des régions intertropicales d'Afrique et d'Amérique du Sud (contrairement à ce que son nom pourrait laisser croire, la fièvre jaune est absente du continent asiatique !). Elle peut être exigée aux frontières de pays indemnes pour les voyageurs en provenance de pays infectés. Même non obligatoire, elle doit être conseillée dans certains pays ou certaines régions où le risque est présent, voire en extension, et où elle n'est cependant pas exigée (Afrique de l'Est, Afrique Australe, Amazonie).

Cette recommandation doit être tempérée pour les voyageurs seniors, chez qui une primo vaccination pourrait avoir des effets secondaires.
Elle doit être faite au moins 10 jours avant le départ dans un centre de vaccinations internationales.
Elle peut être pratiquée dès l'âge de 6 mois et est valide pendant 10 ans.

 

Autres vaccinations recommandées

Si elle n’a pas été faite récemment, une vérification de l’efficacité d’un BCG ancien pourra être recommandée. Dans tous les cas, sont conseillées (et indispensables) les vaccinations (ou leurs rappels) contre :

  • Le tétanos

  • La poliomyélite

  • La diphtérie, dont de récentes épidémies réactualisent la nécessité

  • La coqueluche et la rougeole (dont la réapparition chez les adultes, même en France justifie la vaccination pour tout voyage)

Il est souhaitable d’être vacciné, (ou immunisé, ce qui peut être vérifié par une recherche d’anticorps protecteurs) :

  • Contre l’hépatite A (transmission alimentaire)

  • Contre l’hépatite B: ou bien la personne a déjà subi une vaccination et une recherche positive d’anticorps protecteurs la rassurera, ou bien elle n’a jamais subi cette vaccination (ou depuis si longtemps qu’elle n’est plus protégée) et elle devra se souvenir que les seuls modes de contamination sont sanguins et sexuels

L’opportunité d’autres vaccinations sera évaluée en fonction du risque lié au voyageur lui-même (âge, grossesse, maladies évolutives ou traitements) mais aussi de la durée et des conditions du voyage (brousse, ville, confort, saison).

Bien préparer sa trousse à pharmacie

Les médicaments auxquels vous êtes habitués peuvent être introuvables dans les pharmacies locales ou exister sous un nom ou un dosage différents. Il faut aussi connaître la fréquence des contrefaçons, souvent  inefficaces, mais parfois dangereuses : dans certains pays (Chine, Vietnam, Pérou, Argentine, Nigeria...), 80% des médicaments qui circulent sont des faux.

La trousse-type est, bien sûr adaptable à la destination, à la durée et au style du voyage : le nombre de produits ne doit pas être fonction de la crainte du voyageur, mais des risques réels, et de l’absence ou de l’éloignement des possibilités de soins. De plus, les sacs de voyage ne sont pas extensibles à l’infini, il faudra donc veiller à ne confondre valise et trousse à pharmacie !

Depuis l’épisode de COVID, nous avons tous découvert ou redécouvert les bienfaits du lavage des mains qui transmettent une bonne partie des microbes. Un flacon de gel hydroalcoolique ou un bon savon naturel utilisé avant chaque repas, vous évitera bon nombre de désagréments durant le voyage…

Pour faire votre trousse à pharmacie, vous devez en connaître le contenu et savoir l'utiliser. Les produits doivent correspondre aux maladies courantes et aux urgences :

  • Pansements (tailles variées),

  • Stéristrips,

  • Compresses stériles,

  • Bande adhésive (type Elasto),

  • Double peau,

  • Bande type Strapal,

  • pince à épiler,

  • ciseaux,

  • épingles à nourrice,

  • Arnica en gélules ou en stick,

  • désinfectant,

  • anti diarrhéique,

  • antiseptique intestinal,

  • anti vomitif,

  • antibiotique à large spectre,

  • paracétamol/aspirine,

  • pastilles de purification de l'eau,

  • collyre antiseptique,

  • anti-inflammatoire,

  • collyre,

  • crème solaire indice 30 mini,

  • anti-moustiques.

N’emportez pas de médicaments sous des formes qui pourraient être altérées par la chaleur (sirops, suppositoires).

 

Astuce 1

Pensez à mettre votre pharmacie dans le sac en soute et non dans le bagage à main. Le plus pratique et le moins onéreux est d'élaborer votre pharmacie dans une simple boîte en plastique ou un sachet étanche type zip-lock.

Les voyageurs qui suivent un traitement habituel devront l’avoir en quantité suffisante pour une durée dépassant sensiblement la durée du voyage. Il sera prudent, en cas de traitement injectable de se munir de seringues stériles et d’une ordonnance rédigée en anglais ou, mieux, dans la langue parlée dans le pays de destination.

Lors des voyages aériens, il faudra penser à garder une partie des médicaments en bagages à main, afin de ne pas être “en manque” à l’arrivée en cas de retard ou de perte de bagage. Certains pourront être conservés jusqu’au prochain voyage (vérifier la date limite d’utilisation). Les porteurs de verres correcteurs (ou de lentilles de contact) auront intérêt à en emporter une paire supplémentaire, en prévision de perte ou de casse.

Vous êtes maintenant prêts à partir, vos vaccins sont faits, vérifiez encore une fois que vous n’avez rien oublié, ni dans la préparation de vos bagages, ni dans celle de vos documents (faites-en des photocopies que vous garderez sur vous plutôt que les originaux dans vos déplacements locaux).

Astuce 2

Vous pouvez numériser vos documents importants: passeport, CI, billets d’avion, contrats d’assurance… et vous envoyer un mail à vous même ou de les télécharger dans votre Drive pour les rendre accessible depuis n’importe où.

Pendant le séjour

 

L’excitation de votre arrivée à destination ne doit pas vous faire oublier que c’est dans les premiers jours de votre voyage que vous serez le plus exposé aux risques d’acclimatation : adaptation à la chaleur (ou au froid), au soleil, à l’altitude et surtout à l’alimentation locale. Les vaccinations vous protègeront contre un certain nombre d’affections. Mais pour d’autres, il n’existe pas (ou pas encore) de vaccins efficaces ; il est alors capital d’utiliser des méthodes de prévention active.

En schématisant, le but va être la protection contre les maladies transmises :

  • Par les aliments et par l’eau (celle qu’on boit et celle dans laquelle on se baigne) qui transmettront la bénigne, mais pas cool “ tourista” (qui surviendra, bien sûr le jour où vous aurez prévu une excursion passionnante), mais aussi d’autres maladies infectieuses ou parasitaires qui peuvent se manifester longtemps encore après votre retour.

  • Par les animaux, les plus gros ne sont pas les plus à craindre; les moustiques qui peuvent transmettre le paludisme, la fièvre jaune, la dengue et de nombreuses autres maladies seront beaucoup plus dangereux, que les gros (Requins, Baleines, Lions, Serpents…) ; d’ailleurs, vous passerez vos nuits à fuir les uns et vos journées entières à rechercher les autres !

  • Par les humains enfin (et peut-être surtout) quand on sait la gravité des risques de contamination sexuelle.

 

La diarrhée du voyageur

C’est le plus fréquent des problèmes de santé du voyageur. Il est d’autant plus fréquent que la différence est grande entre le niveau sanitaire du pays d’origine du voyageur et celui du pays de destination. Cette diarrhée aiguë est, dans la majorité des cas, plus gênante que grave.

 

Prévention de la diarrhée

Se laver régulièrement les mains, est la première (et la plus importante) des règles d’hygiène. La seconde est d’éviter les aliments crûs ou froids (ou refroidis). En choisissant avec soin (mais sans obsession) boissons et aliments, vous diminuerez considérablement vos risques.

L’eau minérale ou les boissons gazeuses en bouteille décapsulée devant vous, sont toujours préférables.

Si l'eau est souvent l'objet de toutes les méfiances, la majorité des diarrhées au cours des voyages ne lui est pas due: les œufs insuffisamment cuits, le lait non pasteurisé ou non bouilli, les glaces si tentantes seront évités dans la mesure du possible. Les viandes et poissons doivent être très cuits et mangés chauds. Les buffets, aussi appétissants soient-ils, sont souvent préparés et installés trop longtemps avant d'être consommés.

Il peut y avoir moins de risque (et plus de plaisir) à prendre un repas sur un étal de rue d'un marché de la PAZ d’Amman ou de Zanzibar (en dehors d'épidémies locales), qu'au buffet froid servi autour de la piscine d'un hôtel****.

Enfin, une rupture de la chaîne du froid dans le transport ou la conservation des aliments peut être une source non prévisible de contamination.

Le traitement de l'eau, qui concerne des voyages aventures en particulier les treks, devra prendre en compte la taille des agents contaminants (microbiens, viraux ou parasitaires). D'abord ne pas négliger l'ébullition (plus facile en altitude) et seule efficace sur tous les agents.

 

Traitement de la diarrhée

Si, ce qui est fréquent, on n’a pas réussi à l’éviter, cette gastro-entérite devra être traitée :

  • En n’utilisant qu’avec modération (et jamais chez le petit enfant) les médicaments dits “anti-sécrétoires” (*Arestal, *Tiorfan); il faut ne pas prolonger le traitement plus de 24 heures (risques de blocages intestinaux douloureux et durables).

  • En préférant un pansement intestinal (*Smecta). En y ajoutant des boissons abondantes (thé, infusions, Coca-Cola ou Pepsi-Cola, ou sels de réhydratation oral, type sachets), destinées à compenser les pertes liquidiennes.

  • En cas de fièvre, il faudra recourir à l’antibiotique conseillé par votre médecin avant le voyage.

  • La persistance d’une diarrhée après 2 ou 3 jours d’automédication doit conduire à un avis médical, d’autant plus rapidement que s’installeraient des signes plus inquiétants : fièvre élevée, douleurs abdominales violentes, selles sanglantes, signes de déshydratation. Une diarrhée survenant dans les jours, les semaines, voire les mois qui suivent le retour nécessite impérativement de consulter.

Le paludisme ou malaria

Il doit être une préoccupation majeure du voyageur en Afrique sub-saharienne surtout, mais aussi, en Asie, en Amérique latine, et à un degré moindre dans certaines régions du Moyen-Orient. Le paludisme est une maladie fébrile qui peut être grave si elle n’est pas traitée rapidement : il faut y penser devant toute fièvre survenant pendant et, surtout, après un séjour en zone intertropicale. Il est transmis par un moustique femelle (Anophèle), qui pique au crépuscule et pendant la nuit plus volontiers en saison humide qu’en saison sèche, et jamais au dessus de 1 500 m. Les premières mesures sont donc des mesures de protection contre ces moustiques (qui ne sont pas nécessairement ceux que vous verrez, ou dont vous sentirez les piqûres).

Nos séjours lointains sont généralement au dessus de 1500m d’altitude, ce qui nous enlève pas mal de préoccupation liées au paludisme.

 

Prévention contre les moustiques

Même si le paludisme est efficacement prévenu par des traitements, même si la fièvre jaune l’est par la vaccination, cela ne doit d’autant moins dispenser d’une protection individuelle contre les piqûres de moustiques, qu’elle sera le seul moyen de prévenir d’autres maladies (c’est le cas, par exemple, de la dengue, du chikungunya ou de la fièvre du Nil Occidental).

Les moustiques sont absents en altitude et dans les régions froides. Les risques de transmission sont présents partout et toute l’année en zone équatoriale humide, alors qu’en région tropicale ils sont moindres en saison sèche sauf près des points d’eau stagnantes marigots, puits, voire bidons ou tas de pneus usagés, lieux idéaux de multiplication des larves.

La protection individuelle contre les piqûres de moustiques est devenue indispensable, pour les voyageurs en Afrique, en Asie et en Océanie et maintenant sur la quasi-totalité du continent américain. à l’exception du grand nord, du grand sud et des grandes villes.

Quelles protections ?

  • les insecticides aérosols: Ils sont efficaces, non toxiques pour l’homme et les animaux de son entourage.

  • Les vêtements: s’il est facile de recommander aux voyageurs le port de vêtements couvrants, il est évident que ces conseils seront difficilement suivis dans des régions chaudes et ensoleillées.

  • Les moustiquaires: La nuit (ou pendant la sieste) les moustiquaires imprégnées d’insecticides par trempage (ou pré-imprégnées à l’achat) sont une protection efficace et indispensable, en particulier contre le paludisme (à condition d’être bien « bordées », de ne pas être trouées et de ne pas s’y enfermer avec un moustique).

  • Les répulsifs cutanés ou repellents: Ils repoussent les moustiques sans les tuer contrairement aux insecticides. Leur efficacité, expérimentée plus comme des cosmétiques que comme des produits pharmaceutiques, n’est pas toujours évidente en pratique. L’application devra être répétée dans la journée. Parmi les très nombreux répulsifs, un certain nombre bénéficient d’un avis favorable de l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) : ce sont ceux dont les substances actives à concentration efficace sont le DEET, l’IR 3535 et le Citriodiol.

Les traumatismes

Les traumatismes (qui inquiètent, à tort, moins que les maladies) représentent la première cause de rapatriement sanitaire : sports à risques (le risque objectif étant trop souvent minimisé par le pratiquant surestimant ses capacités) et accidents de circulation. Il peut être difficile (mais il est capital) d’avoir conscience de ses propres limites et d’admettre que la nature (mer, montagne, désert...) est plus forte que l'être humain. Vérifiez avant le départ, que votre assurance n’exclue pas l’activité projetée.

De la même manière, on ne” tentera pas le diable”, en affichant les signes ostentatoires d’une richesse relative (argent liquide, bijoux) dans des zones (surtout urbaines) où la pauvreté des uns, pourrait entraîner une certaine insécurité pour les autres.
Il faudra cependant veiller à ce que cette prudence ne soit pas vécue comme une défiance qui pourrait blesser une population traditionnellement hospitalière.
Les animaux venimeux (serpents, scorpions, araignées, poissons) font souvent peur. Leurs piqûres ou morsures sont d'une part exceptionnelles (l'animal fuyant l'homme) et d'autre part, rarement graves. L’immobilisation du patient et l’administration de tranquillisants sont les premières mesures d’urgence à prendre après avoir essayé d’identifier l’animal. En l’absence de sérum spécifique dans sa trousse, on prendra cependant rapidement un avis médical.
L’air conditionné (omniprésent, dans les hôtels, les magasins, les lieux publics, les moyens de transport) est souvent si agressif qu’il peut être source d’affection rhino-pharyngées. Il faut, aujourd'hui, dans de nombreux pays, prendre en compte un facteur pouvant aggraver nombre de pathologies existantes (en particulier respiratoires ou cardiaques): il s'agit de la pollution atmosphérique urbaine, dont certains pics, s'ils sont préoccupants pour la population permanente, peuvent l'être pour un voyageur fragile.

 

Le soleil

On doit se souvenir qu’un “ coup de soleil” est une brûlure, dont les méfaits à court terme sont évidents et dont les risques à long terme (vieillissement prématuré de la peau et surtout cancer cutané) sont maintenant rapportés utilement par les médias et connus du public.
L’intensité du rayonnement solaire augmente à mesure qu’on se rapproche de l’équateur. Il faut s’en méfier même (et peut-être surtout) si le ciel est nuageux mais aussi si l’air est plus “pur” : haute montagne, pleine mer, désert. L’exposition devra donc, être très progressive en appliquant des produits solaires à haut indice de protection (> 25 voire 30 ou même 40 pour des peaux fragiles en particulier les enfants).
La discussion reste ouverte entre les avantages et les effets pervers des protections à haut indice, qui peuvent permettre de rester plus longtemps exposé à un rayonnement nocif.
On se méfiera, surtout chez le jeune enfant et le sujet âgé, des risques de “coup de chaleur” ou d’insolation (maux de tête, rougeur du visage, accélération de la respiration) : urgence à trouver une zone d’ombre, à faire boire et à humidifier la tête et la nuque.
Les voyageurs qui prennent un traitement habituel devront s’assurer de l’absence de risque de photosensibilisation (coup de soleil pour une exposition minime).

Le senior 

Avant le départ, il est capital de souscrire de “bons” contrats d’annulation, d’assistance et d’assurance.
Comme tous les voyageurs, il veillera à la validité de ses vaccinations anciennes. Au delà de 60 ans, la primo vaccination contre la fièvre jaune peut présenter certains risques de complications, et là où elle est habituellement conseillée sans être obligatoire, il est préférable de ne pas la faire, et de demander au voyageur de redoubler d'attention quant à la protection contre les piqûres de moustiques.
Un voyageur senior sans maladie préexistante n’aura pas à prendre de précautions plus importantes que ses cadets sauf, devoir penser en permanence à se réhydrater lors d’activités fatigantes par grandes chaleurs. Sans vouloir le protéger excessivement (ce qui l’irriterait sans doute), on pourra lui recommander, en cas de fortes chaleurs, la sieste, le port d’un chapeau et boire, boire, boire…

À votre retour


Toute fatigue, toute fièvre, toute diarrhée, toute éruption cutanée, toute fatigue inexpliquée, en fait tout problème de santé survenant dans les semaines, voire dans les mois qui suivent, devront vous faire consulter votre médecin, en n’oubliant pas de lui préciser où et quand vous avez voyagé.
Souhaitons que son diagnostic ne soit que celui d’un “blues du retour”, classique “déprime” d’après voyage, dont le plus efficace des traitements est de repartir le plus vite possible!

 

Épilogue au voyage

 

Ne croyez pas que les risques encourus à l’autre bout de la planète son plus importants que lors d’un séjour en Europe. Nous avons essayer de lister les principaux risques et préventions auquel il faut penser avant, pendant et après le voyage. C’est parce que vous êtes bien préparé que votre voyage se passera bien.

Nos conseils ne remplacent pas celles de votre médecin traitant, alors n’hésitez pas à lui poser toutes les questions avant de venir avec nous. Nous connaissons bien les destinations que nous vendons. Nous serons heureux de pouvoir répondre à certaines de vos interrogations afin de vous préparer au mieux de votre aventure.

 

Préparez vous bien, l’équipe d’Explore Aventure s’occupe du reste.

Le mal aigu des montagnes

selon Explore Aventure
Pourquoi vous expliquer ce qu’est le mal aigu des montagnes ?

 

L’équipe d’Explore Aventure est avant tout animée par une passion commune : la montagne ! Cette passion nous a amenés, chacun, à découvrir des lieux sauvages à travers la planète, et en particulier dans les chaînes les plus hautes comme les Andes et l’Himalaya. Nous avons, pour la plupart d’entre nous, éprouvé durant nos périples le mal des montagnes, un moment ou un autre.

Certains de nos voyages vous emmèneront à à plus de 5000m d’altitude !

Nos différents voyages de hautes altitudes dans les Andes et l’Himalaya sont conçus pour une montée progressive en altitude, ce qui évite la quasi totalité des désagréments. Pour autant, chaque individu est différent, c’est pourquoi il nous apparaît essentiel de vous partager ces informations.

Nous connaissons les comportements à adopter en cas de MAM.

 

Le MAM, qu’est-ce que c’est ?

 

Le mal aigu des montagnes, ou MAM, est une condition qui peut survenir lorsque les individus se déplacent rapidement vers des altitudes élevées, où la quantité d'oxygène disponible dans l'air diminue. Lorsque nous montons en altitude, la pression atmosphérique diminue, ce qui entraîne une baisse de la pression partielle en oxygène. Cela crée un défi pour notre corps, qui doit s'adapter à ce nouvel environnement.

Le MAM peut affecter tout le monde, peu importe l'âge, le sexe ou le niveau de condition physique. Certaines personnes sont plus susceptibles d'y être sensibles, mais il est difficile de prédire avec précision qui en souffrira. Les facteurs qui augmentent le risque de développer un MAM comprennent l'ascension rapide vers des altitudes élevées, le manque d'acclimatation préalable, les antécédents personnels ou familiaux de MAM, ainsi que certaines conditions médicales préexistantes.

 

Les symptômes du MAM

 

Ils peuvent varier d'une personne à l'autre, mais les plus courants sont les maux de tête, les nausées, les étourdissements, la fatigue, les troubles du sommeil et la perte d'appétit. Ces symptômes peuvent apparaître quelques heures à quelques jours après l'arrivée à haute altitude. Dans la plupart des cas, les symptômes sont bénins et disparaissent d'eux-mêmes à mesure que le corps s'adapte progressivement. Cependant, il est important de surveiller de près l'apparition de symptômes plus graves.

 

Les risques majeurs

 

Dans de rares cas, le MAM peut évoluer vers des complications graves telles que l'œdème pulmonaire de haute altitude (OPHA) ou l'œdème cérébral de haute altitude (OCHA).

On vous surveillera comme le lait sur le feu !
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